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    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 17/05/2015

    VENEZUELA

     

    LE “CONUCO” VÉNÉZUÉLIEN : RÉINVENTER LE RAPPORT À LA TERRE

     

    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 24/05/2015

    BRAZIL

    Des manifestants demandent la destitution de Dilma Rousseff

     

    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 30/05/2015

    PARAGUAY

     

    Enceinte de son violeur à 10 ans, les autorités refusent toujours son avortement !

     

    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 30/05/2015

    ECUADOR

    Un imposant trafic d’ailerons de requins démantelé au port de Manta

    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 17/05/2015

    PERU

    Une structure Mochica datant de 1800 ans a été découverte dans la région de Lambayeque

    Etat d'urgence dans une province en raison de manifestations

      

    Emisyon "Lavi di nou Vwazen" di 10/05/2015

    CHILE

    Le désert d’Atacama, endroit le plus aride sur Terre, abrite une vie microbienne


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  • La BRIGADE ANTI NÉGROPHOBIE molestée chaque année par le bras armé d'un état qui veut que la réalité politique de la négrophobie demeure obstinément un tabou en France.

    Ce 10 mai 2015, lors de la énième mascarade de cérémonie officielle censée célébrer la fin de l'esclavage tout en s'appliquant à mettre en lumière l'état français abolitionniste plutôt qu'esclavagiste un membre de la BRIGADE ANTI NÉGROPHOBIE à été réprimé devant l'entrée de manière totalement discriminatoire par le bras armé de l'état français alors qu'il était - là encore - en possession de son invitation "officielle".

    Aujourd'hui - mercredi 27 mai 2015 - pour la énième fois ce(s) membre(s) de la BRIGADE ANTI NÉGROPHOBIE doi(ven)t se présenter à 11h30 devant le substitut du procureur de la république du tribunal de grande instance de Paris, sans doute pour s'excuser d'avoir été une nouvelle fois brutalisé(s) - sans raison aucune - par le bras armé d'un État français qui refuse obstinément de regarder la réalité de sa négrophobie institutionnelle en face.

    La négrophobie est une arme (néo)coloniale d'aliénation et de destruction massive qui n'avoue pas son nom.

    COLLECTIF/BRIGADE ANTI NÉGROPHOBIE 


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  • Les affaires AZIHARY et BAHEDJA secouent profondément la société maoraise, particulièrement l’intelligentsia de l’île à qui le colonialisme français a tenu à rappeler qu’ici on n’a pas besoin de cadres compétents, mais des individus, à l’image de la grande majorité des élus fiers de défendre les intérêts de la mafia coloniale. La SIM était dans le gouffre et touchait presque le fond, après 30 ans de gestion par des ‘‘technocrates’’ français ; à tel point que tout le monde prédisait sa liquidation imminente après le suicide et la succession des départs ‘‘inexpliqués’’ et brusques de ses directeurs passés. On fait alors intervenir un Maorais, cadre reconnu, qui, en quelques années, malgré les nombreux obstacles dressés devant lui par l’Administration coloniale et sa représentation mafieuse au sein de l’île, est arrivée à redresser la situation financière de la SIM. Animé de son patriotisme reconnu et de l’esprit de servir les orientations de la SIM, AZIHARY a engagé tout un programme de grande envergure de colonisation de logements sociaux mixtes, déclenchant ainsi un mouvement d’impulsion de l’artisanat local, donc diminution du chômage. AZIHARY a ouvert des perspectives sérieuses pour la SIM, donc des Maorais.

    La mafia locale ne pouvait pas pardonner cela, le gâteau est pour eux seuls, autrement Mayotte ne serait pas une colonie baptisée département. Alors, il faut stopper ce jeune prétentieux en commençant par lui montrer que le colonialisme, l’administration coloniale et les élus de l’UMP ont le droit exclusif de piétiner leurs propres lois.

    Ainsi AZIHARY va se voir refuser la construction des logements sociaux car sur ce site, selon un grand érudit parisien d’un ministère quelconque, se tient un monument historique vieux de 30 ans, squatté par un négrier français, un de ceux mêmes qui ont participé en 30 ans à faire tomber la SIM dans le fond du gouffre ; ce dernier a choisi comme avocat un célèbre compagnon de l’UMP. Selon cet érudit parisien, les Maorais ont plus besoin de se cultiver sur la brique en terre, admirer une piscine, apprendre à squatter des maisons, plutôt qu’à se loger dans des conditions décentes. C’est le fait colonial, et AZIHARY qui voudrait l’ignorer doit PARTIR, vers chez lui…. où?

    La SIM va revenir dans sa crise habituelle, pour certains colons c’est ce que méritent les Maorais ; trouveront bien quelqu’un qui pour sa tranquillité va se mettre au garde à vous devant le maire de Mamoudzou et le président du conseil départemental, et par confidentialité, ces deux élus vont rapporter à leurs maitres qui vont distribuer les sucettes pour quelques temps.

    BAHEDJA, lui, professeur compétents et reconnu à l’université depuis 3 ans, n’aurait été employé que pour casser la formation supérieure des étudiants maorais, il faut alors le remplacer par un vrai professeur qui sait ECRIRE. BAHEDJA à la maternelle! d’ici quelques années, il apprendra à écrire, l’université française qui lui a délivré un doctorat de 3ème cycle a oublié de lui apprendre à écrire. On nous parle d’autres cadres maorais à expulser de l’île vers ailleurs, leurs compétences reconnues et primées à l’extérieur n’ont pas pris en compte le colonialisme qui exige des C.V où apparaissent les critères corruption, soumission, paresse, culture du sous-développement, de la misère. Le colonialisme n’a pas besoin des gens qui pensent et réfléchissent: l’histoire nous enseigne qu’un homme libre fonctionne avec un programme alors qu’un assimilationniste prend ce qu’on lui donne. Ainsi la répression physique envers les syndicats, la répression économique envers les cadres, la promesse éphémère d’une sucette envers les élus, suffisent à dissuader les récalcitrants.

    Le défi lancé aux cadres maorais, donc à l’ensemble des patriotes maorais, doit être relevé avec la plus grande fermeté. Pas de compromission avec le colonialisme français et ses agents de tout poils, AZIHARY et BAHEDJA ne sont que les premiers éléments d’un système qui doit broyer la société maoraise pour banaliser les affaires de tête de cochon, Roukia, la drogue, … provocation appelées à se développer avec les réunions hebdomadaires de jeudi à Mamoudzou où il est question essentiellement d’asseoir le pouvoir colonial, quelles qu’en soient les conséquences.

    La Fédération Maore du FD appelle tous les patriotes et les démocrates à se regrouper autour d’un seul mot d’ordre NON AU COLONIALISME FRANÇAIS.

    Maore, le 26 mai 2015


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